Rue du faubourg des postes, j’y passe tous les jours. Et parfois je me souviens, de ce 12 mai 2016.

Le souvenir d’un amour fugace et libre, d’un amour simple.

« Je ne sais pas où je vais, mais doucement j’ai besoin d’avancer. » Cette phrase résonnait dans ma tête quand l’année 2016 a commencé. Elle était toujours là quand l’année s’est terminée.

Derrière le mur de la friche Saint-Sauveur à Lille, un espace de lutte, un espace en lutte, à l’image de ce qui nous tiraille.

Une journée, dans une salle de cinéma. Neuf inconnu⋅e⋅s, cinq questions. Des vies, qu’on entend, qu’on survole. Qui essayent.

Alors que le printemps 2016 est bien entamé à Lille, les bleus décident d’organiser des festivités : corps à corps et encerclement sont notamment au programme d’un ballet bien huilé.

Forest, commune de Bruxelles. Une cheminée, vestige d’un temps passé, oublié. Tout a changé mais elle est toujours là. Tout parait mort mais elle vit. Comme une mauvaise herbe.

Retour sur le printemps 2016 avec les témoignages de Stéphane et Virginie, qui se sont impliqué-e-s dans la lutte en participant à Nuit Debout. Devenu-e-s militant-e-s au quotidien, qu’en est-il de leurs regards sur la lutte depuis les événements qui ont marqué le printemps ?

Face à nos luttes, le capitalisme et son monde ne se laisse pas faire. Ses armes, ce sont la répression et l’oppression, qui prennent plusieurs formes. Dont notre propre intériorisation du pouvoir du pouvoir. Une visite au palais s’imposait.